TcI Trancommunication audio 1/2

 Transcommunication instrumentale.

 Il y a des années de cela, alors que j’étais déjà un vieil ado, j’ai entendu parler de transcommunication. Fini l’antre de madame Irma, de sa boule de cristal  et ses tas de babioles étalées sur un meuble de style moyenâgeux. A l’aube de l’an 2000 il était logique que les méthodes de communication avec l’au delà change. C’est désormais a travers les ondes radio, hertziennes, voire le wi fi que les morts (ou esprit) se manifeste.

De la est né la transcommunication, soit la communication avec le surnaturel par le moyen des progrès technologique. Nous sommes tous doté d’au moins un de ces appareil, ils font partie de notre quotidien, bien plus qu’une boule de cristal en tout cas ;  il y a trois ns de cela je décide de tenter l’expérience.

Si nous vivons à la lisière d’un autre monde, dit « de l’invisible » c’est la un bon moyen de mettre fin à mes doutes. Car oui, c’est sans grande conviction que j’aborde ma démarche. Si elle me donne des résultats tant mieux, mais la question sera de savoir qui sont réellement ces gens que l’on entend sur la bande ? Que veulent ils ? (A supposer qu’ils veulent quelque chose), ont-ils des réponses a nous apporter sur le sens de la vie, de la mort ? Pourquoi sommes nous sur terre ? Que faisons nous ? Où allons nous ?

Je me procure assez facilement un appareil d’enregistrement bon marché (rien n’est dit sur le type d’appareil a avoir pour tenter une expérience de transcommunication, il parait que certain ont eu d’excellent résultat avec un vieux magnétophone a bande),  reste à savoir s’il faut un endroit particulier.

Je commence mes investigations à la recherche d’un lieu chargé d’histoire, un endroit où une suite de drames innommables se serait déroulés, là où selon moi j’aurais plus de chance d’avoir des résultats. L’idée me vient  de prospecter dans des lieux abandonnés, loin du tumulte humain. Quoi de mieux qu’un tel lieu pour abriter des âmes en peine?

Quelques jours plus tard, je commence mes visites : maisons, bâtiment, usine, clinique d’accouchement, je me rend compte qu’il peu en avoir des endroit abandonnée dans une ville. Je me renseigne avant sur l’histoire de chacune d’elle, tout du moins de celle sur qui j’ai « flashé » mais c’est toujours les même histoires, problème de succession, maison en stand by en attendant de trouver une solution, qui mène le plus souvent  à la démolition.

J’en suis a une semaine de mon expérience et toujours pas de lieu spécifique trouvé. Je décide d’en choisir un au hasard, une vieille battisse à quelques rues de chez moi. J’entre (par effraction, est ce besoin de le préciser ? en effet je me voit mal aller chercher une autorisation auprès des pouvoirs publique pour « tentative de communication avec l’au delà), et fait le tour des lieux. C’est une vieille maison à deux étages, de composition classique. L’endroit est vide à croire que les derniers occupants n’ont rien voulu laisser avant de déménager. Je monte à l’étage, et tombe sur un petit couloir qui mène à trois chambres. J’ouvre chaque porte, aucune n’est verrouillée, je choisis celle avec la petite fenêtre en hauteur qui laisse entrer des rayons de lumières des plus mystique. J’enclenche le dictaphone et le laisse tourner une dizaine de minutes. Je réécoute la bande et la, rien. A vrai dire je m’en doutais pas mal. Je décide de quitter les lieux non sans laisser mon appareil tourner dans le vide, pendant environs quatre heures, je reviendrais réécouter ça demain.

Le lendemain, le dictaphone est toujours en place et je m’empresse d’écouter le résultat. Il faut dire que c’est dur, et je le déconseille à tout le monde, d’écouter quatre heures de vide !

Je continu les expérience aléatoirement, prenant la précaution de régler le dictaphone a une heure d’enregistrement. Rome ne s’est pas construite en un jour finalement, et peut être que mon grand esprit cartésien y est aussi pour quelque chose.

Un mois a passé. J’entends un beau jour une étrange histoire, celle d’une bâtisse laissée fraîchement à l’abandon situé à une poigné de kilomètres de chez moi. Durant cette dernière année, la famille qui y habitait a subi un décès, un incendie, un cambriolage. Tout pour attirer mon attention. Je met un mal fou a la trouver malgré le plan que m’a dessiné un ami. Apres avoir tourné presque deux heurs je me trouve devant la maison. C’est une petite demeure sans étage, où les trace des précèdent drame sont encore visible. Une fenêtre menant au sous sol est cassé, de la suie noire recouvre les murs extérieurs, divers objets traînent sur le sol de la petite cour.

La porte est verrouillé, et bien verrouillé d’ailleurs. Ni une ni deux, puisque les précédents cambrioleurs ont tracé la voie autant prendre leur chemins, et je décide de passer par la cave. J’ouvre la fenêtre par le carreau cassé et passe la tête au travers, il fait noir. De plus la nuit commence à tomber, je ne sais pas du tout ou je vais mettre les pieds. Je crois que c’est clair, il va falloir revenir demain.

Cette fois ci je trouve le chemin beaucoup plus rapidement. J’ai également pris mes précaution en enfilant une paire de bottes (au cas ou la cave serait inondé, ou si les rats aurait profiter pour proliférer) et c’est armé d’une lampe torche que je passe a nouveau la tête la première.

Etrangement l’endroit n’est ni froid ni humide. Plusieurs choses sont entreposé en vrac, d’autres traînent au sol. Apres une première inspection je tente de remonter a la surface. Je trouve un petit escalier en bois en colimaçon qui mène à une trappe, espérons qu’elle n’est pas fermée. Je la pousse et après avoir reçu une volé de poussière et de suie, j’entre dans ce qui ressemble au salon. Une terrible odeur de brûlé et de vomi m’imprègne les narines et il me faut un bon bout de temps pour m’y accommoder.

L’endroit est sombre, normal les volets et fenêtres sont fermé depuis un bon bout de temps. Pour la première fois je sens comme un malaise en traversant ce lieu et c’est avec beaucoup d’aprehension que je passe d’une pièce à l’autre, comme si un inconnu se cachait tout près pour  me bondir dessus. Quelle ironie, puisque l’intrus a l’instant présent, c’est moi !

Je m’installe dans la chambre des parents, seule une grosse armoire a glace y domine avec encore le mobilier. Je ne sais pas si quelqu’un un jour viendra récupérer tout ça mais peu m’importe.

Comme a l’accoutumé je m’installe dans un coin de la pièce et enclenche mon dictaphone quelques minutes, comme pour prendre la température. J’écoute le son grésillant avec pour la première fois quelques variation, on passe d’un grésillement plus aigu pour revenir a un son plus grave.

Je décide de quitter les lieux, l’odeur de brûlé se faisant de plus en plus en forte dans cette pièce et je commence presque a suffoquer. Je laisse l appareille en route et décide de m en aller en passant par la porte principale fermé de l’intérieur.

Le lendemain, je reviens chercher l’enregistrement, pressé en cette journée, je l’emporte avec moi pour l’écouter le soir une fois mes démarches accomplie ; Arrivé chez moi j écoute l’enregistrement et les variation de sons sont nombreux, on passe du son « neige » a des grésillement grave, puis aigus . J’essai de tendre l’oreille pour entendre un quelconque voix mais les décibels me percent les tympans, c’est claire il faut renouveler l’expérience. Si il doit se passer quelque chose, ça sera à cet endroit précis.

Les jours se suivent et ne se ressemble pas. Parfois j’ai l’impression d entendre un appel, des plaintes ou des pleurs d enfants. Je tiens quelques choses.

On arrive au second mois, les voix sont bref et de plus en claire, elles jaillissent au travers de l enregistrement comme un éclaire pour disparaître étouffées par des sons distordu.

15 jours plus tard, j’arrive presque a distinguer les vois d’au moins CINQ Personnes, dont des enfants.         

Ces voix ont des intonations diverse, je peu entendre quelque mots comme « DIEU » qui revient souvent, ou alors « CHAUD » .

Contrairement au procéder habituellement utilisé, je n’ose posé des question ou tenter de les invoquer, je ne sais même pas si ces « être » savent que je suis la à les épier, en tout cas ils ne me le font pas savoir.

On arrive au troisième mois de cette expérience. Les voix s’étalent sur plusieurs bandes à des heures d’intervalles voire plusieurs jours. Je décide de tout rentrer dans mon ordi et de les mettre bout a bout dans l’ordre chronologique de leur manifestation.

Voila le résultat.

                             "BANDE SON PERDU DEFINITIVEMENT"

 pourrait traduire par ceci :

HOMME : "Ho dieu,dieu je suis ...je veux dormir(parasite) tu sais mon dieu,je t'en suppli je ne pense plus ...

                      (long gresillement) il fait chaud..."

LANGUAGE INCOMPREHENSIBLE

VOIX ENFANT: "Pourquoi tu as faim?"

PLEURS BEBE

VOIX FEMME (je n arrive pas a traduire ce qu'elle dit)

VOIX DEUXIEME FEMME: " ..tu vas l'egorger pourquoi?"

FILLETTE: "Je veux ma mere"

A NOUVEAUX PLEURS BEBE ET FILLETTE

LONG SIFFLEMENT

VOIX VIEILLE FEMME:"moi je m'approche de la cassette, il faut tout arreter, au revoir, au revoir"

Je décide d’arrêter cet expérience aujourd’hui, maintenant je veux voire et c’est avec une camera vidéo que je reviendrai sur les lieux.